A l’aube d’une magnifique journée, en ce 2 Novembre de l'an 2013, l’ost des
chevaliers de l’AJSA était réunie presque au grand complet, afin de partir guerroyer
aux confins du territoire montpelliérain. A l’appel de leur
fier Seigneur, beaucoup se rassemblèrent sous sa bannière, celle des deux
poings de fer serrés.
Après quelques heures passées sur leurs nobles montures, les
chevaliers de l’AJSA arrivèrent enfin à destination. Sentant l’odeur du carnage
et de la bataille à venir, tous se préparèrent à livrer un rude combat, mais de
façon radicalement différente : certains s’abreuvèrent, d’autres
s'engagèrent dans des discussions stratégiques, enfin d'autres tentaient, parfois sans grand succès, de dissiper le torpeur de la chevauchée.
Se ressemblant autour de leur Chef, un assourdissant cri de guerre
retentit sur tout le champ de bataille. Abaissant leurs lances, 15
guerriers fous furieux, tous plus puissants les uns que les autres s’élancèrent en
avant, prêts à en découdre.
Au cœur de la bataille, le combat fit rage et la famille de
l’AJSA ne recula point.
Sentant le Vent tourner en leur faveur, les deux Seigneurs
Pi 1er, Baron de l’Erre, et Franc II, Baron de l’Oie, rassemblèrent
leurs guerriers autour de leur bannière. L’avant-garde de l’armée adverse étant
défaite, ils décidèrent de reprendre des forces un bref moment, car
un âpre combat les attendait encore.
Une fois le taux de cholestérol remonté à bloc, la cavalerie
de l’AJSA se remit en branle, dans le but avoué de percer les lignes ennemies.
Le crépuscule tombant rapidement, les deux armées reculèrent
et regagnèrent leur camp respectif.
Dans le camp de l’AJSA, la gente féminine faisant cruellement défaut,
les chevaliers de l’AJSA décidèrent que s’il fallait mourir sans femme autant que ce soit
avec un bon tonneau de bière dans le cornet. Le breuvage à base de malt coula
à flot, on en vit même tituber dans les champs environnants.
Une fois la soirée fort avancée, le Seigneur Franc II, afin de sceller une franche camaraderie, produit
une bouteille rarissime à la saveur particulièrement apprécie, fabriquée à partir d’une plante poussant en altitude,
et figurant sur l'héraldique de plusieurs chevaliers présents
.
.
Puis, l'adrénaline retombant, et le sang se saturant de substances diverses, les chevaliers regagnèrent leurs quartiers pour tomber dans les bras de
Morphée.
Au petit matin, Moults baquets d’eau
furent nécessaires pour dissiper la torpeur d'une grande partie des guerriers. Les séquelles de la journée et de la nuit précédente se faisaient durement sentir.
Mais, fort d’une vitalité retrouvée, chacun se remit en
selle, pour livrer la bataille finale, celle qui allait sceller le destin de la Baronnie Aubagnaise.
Se rassemblant sur le champ de bataille, les chevaliers
abaissèrent leur visière, afin de décrocher une victoire absolue.
Alors que la bataille était au maximum de son intensité, on
vit se détacher dans la boucherie plusieurs ilots de brutalité particulièrement sauvage.
Le Baron de l’Oie mena une grosse partie de son armée au
Centre, où il mit en déroute le clan adverse, grâce aux exploits de son bras droit, le Lord Commandant Stryker.
Sur le Flanc gauche, le compte de Cus, Marc III, emmena son aile à la victoire.
Enfin, livrant un combat d’arrière garde, les écuyers, futurs pairs du royaume, dont certains connaissaient alors leur baptême du feu, se battirent comme des lions.
Après un grand moment de recueillement pour ceux tombés en ce jour, le peintre de la Baronie, Pie II de
l’Herault, vainqueur du fameux prix de peinture tant convoité, entreprit de peindre
une fresque à la Gloire
des Guerriers aux points de Fer.
http://www.youtube.com/watch?v=F2K2UYQ8Zq8#action=share
http://www.youtube.com/watch?v=F2K2UYQ8Zq8#action=share
Ainsi s'achève le récit de la geste des
Chevaliers de l’AJSA en Montpellier. Mais cette bataille est seulement une des étapes qui jalonne le chemin des
seigneurs de l’AJSA pour conduire leurs armées bien plus au Nord, et revendiquer
ce qui leur revient de droit divin : la gloire éternelle.
Tyrion
Tyrion